Ce jeudi, à Oslo, la prix Nobel de la paix, l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado, s’est présentée devant la presse pour la première fois depuis près d’un an. Récompensée en octobre pour ses efforts en faveur d'une transition démocratique au Venezuela, elle était entrée en clandestinité au Venezuela en août 2024, quelques jours après la présidentielle à laquelle elle avait été empêchée de participer par Nicolas Maduro. Pour Public Sénat, Thomas Posado, maître de conférences à l’université de Rouen Normandie et spécialiste du Venezuela, fait le point sur ce mystérieux voyage qui intervient en pleine crise entre Washington et Caracas.
Dans une enquête de 170 pages publiée ce 11 décembre, l’ONG Amnesty International établit, pour la première fois, que les attaques du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas, relèvent non seulement de « crimes de guerre » mais aussi de « crimes contre l’humanité ».
La droite sénatoriale a été mise en minorité ce 9 décembre, lors de l’examen du budget 2026 de l’aide publique au développement. L’hémicycle a rejeté un amendement du rapporteur général, qui prévoyait une réduction supplémentaire de 200 millions d’euros, s’ajoutant à la diminution de 700 millions déjà inscrite par le gouvernement dans le projet de loi.
De plus en plus pressé par Donald Trump d’accepter un plan de paix dans la guerre qui l’oppose à Moscou, Volodymyr Zelensky a retrouvé ce lundi ses principaux alliés européens à Londres (Royaume-Uni). Face au rapport de force exercé par le président américain, les puissances du Vieux continent tentent difficilement de se faire entendre sur le dossier ukrainien. Dans ce contexte, « il faut que l'Europe devienne (...) une puissance autonome stratégiquement », souligne l’analyste géopolitique Ulrich Bounat.
Alors que les négociations du plan de paix en Ukraine de Donald Trump patinent avec Moscou, les Européens préparent les moyens de financer l’effort de guerre ukrainien en 2026 et l’indépendance vis-à-vis du gaz russe en 2027. On en parle cette semaine dans Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
L’un des personnages les plus influents de l’entourage de Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak, a remis vendredi sa démission. Celui qui dirigeait la présidence est aujourd’hui éclaboussé par une enquête de grande ampleur sur des soupçons de corruption touchant plusieurs membres du premier cercle du pouvoir. Stratège politique, directeur de cabinet et véritable coordinateur du fonctionnement de l’État, Yermak était considéré comme l’homme indispensable de Zelensky. Pour Public Sénat, Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions européennes et internationales, auteur du livre « L’Europe a-t-elle un avenir? » (Studyrama), analyse les potentielles conséquences politiques de cette affaire.