Présenté avec beaucoup de retard, dû à la chute du gouvernement Bayrou et au faux départ de Sébastien Lecornu, le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 est désormais entre les mains du Parlement. Le texte de départ prévoit une baisse du déficit à 4,7 % du PIB, après 5,4 % en 2025, soit un effort budgétaire d’une trentaine de milliards d’euros. Le texte va cheminer d’une manière inédite. Le Premier ministre a exclu de recourir au 49.3, s’en remettant au Parlement pour parvenir à un compromis avant la fin de l’année. Retrouvez ici tous nos articles sur le budget 2026.
Dans un communiqué commun, sept associations d’élus locaux, dont l’AMF, dénoncent la baisse des crédits alloués à certaines politiques de la ville dans le projet de loi de finances pour 2026. Les moyens accordés à la rénovation urbaine sont notamment pointés du doigt.
Le discours du Premier ministre est venu conclure les Assises nationales des départements de France, qui se sont déroulées à Albi (Tarn) du 12 au 14 novembre. Réaffirmant sa volonté d’ouvrir un nouvel « acte de décentralisation », Sébastien Lecornu a égrené différentes pistes de réforme et s’est engagé à soumettre un projet de loi sur l’Allocation Sociale Unifiée, au mois de décembre.
Mercredi, le budget de la Sécurité sociale n’a finalement pas pu être voté par les députés, faute de temps. Plus tôt dans la journée, ils avaient toutefois approuvé la suspension de la réforme des retraites, comme demandé par le PS. Désormais, le président du groupe RDPI - Renaissance au Sénat, François Patriat, demande aux socialistes de « mettre un terme à leur gourmandise exacerbée ».
A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.
Auditionnée pour la première fois au Sénat, la ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative, Marina Ferrari a défendu un budget 2026 jugé « perfectible » mais « bâti pour répondre aux besoins du monde sportif et associatif ». Une défense qui peine à rassurer les parlementaires, inquiets des coupes drastiques qui frappent les associations, déjà fragilisées par la baisse des subventions et l’épuisement des bénévoles.
Alors que les députés s’apprêtent à voter les amendements relatifs à la suspension de la réforme des retraites, les communistes ont fait savoir qu’ils voteraient en majorité contre celle-ci. Une position partagée par leurs collègues sénateurs.
Pour qu’elles puissent entrer en vigueur le 1er janvier et respecter le calendrier budgétaire imposé par la Constitution, les deux lois de finances doivent être promulguées avant le 31 décembre 2025. Mais le chemin semble encore périlleux. Explications.
En marge du congrès des régions de France, Gérard Larcher a rappelé les positions de la majorité sénatoriale de droite et du centre sur le budget dont l’examen arrive à la chambre haute dans quelques jours.
Reçu ce matin par le Premier ministre pour un point d’étape sur la première partie de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale, François Patriat considère que Sébastien Lecornu a choisi « une voie différente qui permettrait d’aboutir » à un accord sur le PLF, sans recours au 49-3.
Le président du groupe LR au Sénat exige de la « clarté » de la part du gouvernement, sur le volet fiscal du projet de loi de finances. « On ne peut pas se satisfaire des avis qui sont contraires », déclare-t-il.
Dans le cadre de l’examen du budget 2026, Fabien Mandon, chef d’état-major des Armées était auditionné par la commission des affaires étrangères et de la Défense du Sénat. Il a réitéré ses inquiétudes sur la menace que fait peser la Russie sur le continent européen.